Tout va bien: vos ventes et vos profits sont en hausse, il n’y a pas de postes clés à pourvoir, et tous vos grands chantiers sont complétés ou sous contrôle.
Êtes-vous en train de rêver?
Vous vous pincez juste pour être sûr.
Et vous vous dites: c’est trop beau, c’est impossible que ça puisse durer.
Et comme de fait, comme si la vie vous avait entendu, vous recevez un appel de votre compétiteur: “Je vais vendre et j’ai pensé à toi. Ça t’intéresse?”.
Bon, on reste calme.
Il possède une belle entreprise qui est plus que complémentaire.
En l’acquérant, vous seriez le plus gros joueur du marché.
C’est incroyable, après toutes ces années de travail, vous pourriez enfin dominer votre marché.
“OK, laisse-moi réfléchir et je te reviens” que vous lui dites.
La réflexion s’approfondit
Le week-end avance bien et vous voyez votre retour d’appel qui approche.
Vous allez lui dire quoi?
Il y a tellement de choses à penser.
Un projet comme ça, c’est au moins 3 à 5 ans avant de pouvoir bénéficier de toutes les économies d’échelle que vous aurez activées, et surtout, avant que tout se soit stabilisé.
Bon et puis après, vous allez faire quoi?
Acheter une autre entreprise?
Ça commence à faire gros.
Pourquoi il faut toujours plus?
Vous réfléchissez à combien d’argent vous avez besoin pour être heureux?
Dans le fond, vous avez probablement déjà plus que ce dont vous aurez besoin.
C’est même sûr qu’il va en rester pour vos héritiers.
Et puis ça vous frappe: vous réalisez que le défi d’amener l’entreprise à un prochain plateau, ce n’est peut-être plus pour vous.
Vous l’avez déjà fait, been there - done that.
Vous avez moins le goût aujourd’hui de leader une telle transformation.
Vous en seriez certainement capable, mais, dans le fond, vous savez que ça sera un beau défi pour quelqu’un d’autre.
Et si c’était vous qui vendiez?
Et puis, de toute façon vous n’avez pas vraiment de relève.
Ce qui vous fait penser qu’il faudrait sûrement commencer à planifier la suite des choses.
Question santé, tout va bien.
Vous êtes en super forme.
Ça serait même dommage de ne pas en profiter davantage.
Mais pourquoi il vend au juste votre compétiteur?
Et puis, il va faire quoi une fois qu’il a vendu?
Et vous, vous feriez quoi à sa place?
Vous avez toujours su qu’il faudrait passer un jour à autre chose, mais n’avez jamais vraiment pris le temps d’établir un échéancier.
Un mélange de routine et de procrastination faisait en sorte de repousser votre réflexion.
Votre entreprise va bien, mais vous êtes conscient d’être sur un plateau.
Tout va bien à part cette idée de vente d’entreprise qu’il a mise dans votre tête.
Et si c’était vous qui vendiez?
L’idée est d’abord inconfortable.
Vous avez toujours été loyal à vos clients, à vos employés, et à tous vos partenaires.
Vous n’êtes pas du genre à laisser tomber vos gens.
Vous êtes résilient, et vous demandez la même chose à votre équipe.
Mais vendre, est-ce que c’est vraiment de les laisser tomber?
Il faut se demander si votre entreprise peut exister sans votre implication?
Êtes-vous indispensable?
Pour les questions faciles, il faudra repasser.
Accepter qu’il y aura un après
Lorsqu’on réfléchit à la vente de son entreprise, il faut premièrement accepter qu’il va y avoir un après.
C’est implacable.
Que vous vendiez ou fermiez l’entreprise, il y aura un après.
Comme un joueur de hockey professionnel qui, un jour réalise qu’il ne jouera pas au hockey toute sa vie.
Va-t-il quitter au sommet de son sport, après une blessure, après avoir accepté des responsabilités moindres, ou en se faisant montrer la sortie?
Quelles sont les options pour l’entrepreneur?
Et plus important, avec qui l’entrepreneur peut-il vraiment discuter?
S’entourer des bons professionnels
Personnellement, je crois qu’une personne qui est alignée sur les intérêts de l’entrepreneur devrait intégrer la conversation le plus rapidement possible.
Il est normal de discuter initialement avec son comptable, son fiscaliste, son avocat et/ou son banquier.
Les partenaires de longue dates vous connaissent et sont souvent des amis professionnels qui ont vos intérêts à cœur.
Leur contribution est essentielle et nécessaire.
Mais il ne faut pas oublier que de par leur spécialisation et leur façon d’être rémunérés, l’alignement avec l’ensemble de vos besoins est difficilement réalisable, et ce, malgré les meilleures intentions.
Le rôle du courtier en vente d’entreprise
Pour vendre une entreprise, ça prend du sang neuf!
Vous avez besoin d’un professionnel qui comprend que vous allez vendre quand vous serez prêt, mais qu’en attendant, ce serait bien de s’assurer que les décisions sont prises pour optimiser la valeur de votre entreprise, et la valeur nette de vos actions.
Et quand vous êtes prêt, on passe à l’action:
Le processus complet de vente:
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Nous nous occupons de la mise en marché de votre entreprise en construisant un récit de présentation qu’on présentera dans un CIM (Confidential Information Memorandum) pour mettre de l’avant tous les atouts de votre organisation.
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Nous créons une liste exhaustive d’acheteurs potentiels avec qui nous communiquerons personnellement afin de qualifier leur appétit pour une acquisition, ainsi que leurs contraintes géographiques, organisationnelles et financières.
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Nous travaillerons avec les candidats sélectionnés afin qu’ils déposent une LOI (Letter of Intent).
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Nous négocierons pour vous les conditions pour obtenir la meilleure LOI, tout en prenant soin de valider les montages financiers impliqués afin d’assurer que vous choisissez un acheteur qui a les moyens de ses ambitions.
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Nous prendrons en charge la salle de données pour que tous les professionnels impliqués représentant les deux parties puissent avoir accès à la même information pour le financement et la diligence.
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Par la suite, cette même information sera mise aux annexes de votre contrat de vente afin de compléter les divulgations du vendeur.
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Nous interviendrons et ferons les suivis nécessaires avec chacun des professionnels des deux parties pour qu’ils livrent dans les délais, et ce, jusqu’au closing final / encaissement.
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Nous vous assisterons pour l’annonce de la vente et veillerons à ce que tous les déboursés ultérieurs tombent dans les délais prescrits.
Voilà un bref échantillon de ce que fait votre courtier en vente d’entreprise.
Au volume de transactions, on comprend les erreurs à éviter et on applique les meilleures pratiques pour optimiser votre processus de vente, les chances de closing et votre prix obtenu.
À retenir :
- Reconnaître quand votre entreprise atteint un plateau peut signaler le bon moment pour vendre
- Un courtier aligné sur vos intérêts (rémunération à la vente) devient votre meilleur allié
- Le processus structuré maximise les chances de vente et votre prix obtenu
- Vendez depuis une position de force, pas par nécessité



